Beaucoup ont du mal à intégrer le fait que les échecs soient un sport au même titre que le football ou encore le basket. Et pourtant, à regarder de près les litres de gouttes de sueur qui ruissellent sur le front des joueurs professionnels lors d’une partie, on peut affirmer sans problème que pratiquer les échecs à haut niveau est véritablement un sport. Un sport qui nécessite une hygiène de vie aussi importante que pour l’être l’hygiène de vie de n’importe quel sport de haut niveau et qui demande également des sacrifices certains.
La pression émotive et psychologique ressentie lors d’une partie d’échec peut être intense étant donné l’enjeu mais aussi peut être donc très déstabilisante si le joueur ne sait pas gérer ses émotions. De même que le meilleur tennis man du monde peut perdre ses moyens sur une balle de match et perdre le match, un joueur d’échecs, s’il n’est pas préparé mentalement pourra perdre une partie face à un adversaire mieux préparé physiquement que lui et même si ce dernier possède un niveau inférieur à lui.
Les raisons de ce déficit d’image
La raison qui fait que les échecs ne sont pas véritablement considéré par le grand public comme un sport de haut niveau vient surement du fait que les compétiteurs sont assis et n’effectuent pas de mouvements physiques intense. Et pourtant, le nombre de dépensés pendant un match d’échecs est très important et est l’équivalent d’un intense match de football. Il faut donc voir dans les échecs un sport comme un autre. L’autre raison de ce manque de considération réside aussi dans le fait que ce jeu est réservé à une certaine élite et qu’il y a très peu d’ambassadeur qui exporte la discipline au-delà des frontières de l’élitisme. Depuis Gary Gasparov, il n’y a plus vraiment de joueur d’échecs popularisés et qui incarne véritablement la discipline, comme peut l’incarner un Messi dans le football ou un Koby Bryan dans la NBA et le basket. De ce fait, les gens s’intéressent peu à ce sport et n’y voit que finalement une pratique d’intello ou de matheux.